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christiane weber

affinités impériales: strasbourg et poznan et la question d'un patrimoine culturel germanique non voulu.

Beginn: 2020

 

Das Projekt wird gefördert durch die Deutsch-Polnische Wissenschaftsstiftung (DPWS)

 

in zusammenarbeit mit prof. dr. alexandre kostka (université de strasbourg), prof. dr. piotr marchiniak und prof. dr. Hanna grzeszczuk (poznan university of technology), dr. tobias möllmer

Devenue, après la guerre de 1871, capitale du " Reichsland " d'Alsace Lorraine, Strasbourg partage avec une ville située en Pologne, Poznan / Posen, le titre rarement attribué de " kaiserliche Residenzstadt ". Actuellement capitale de la Voïvodie de Grande-Pologne, en 4e position du point de vue de la population, Poznan est la ville la plus dynamique du point de vue économique et partage avec Strasbourg d'être le siège d'un important tissu universitaire. Elle fut jusqu'en 1918 une partie intégrante de la Prusse, à la frontière entre les parties gouvernées par la Russie et l'Autriche.
S'appuyant sur des recherches conduites depuis 2010 dans le cadre de divers projets soutenus par l'Unistra (projet MISHA 2010-12, séjour de recherche-enseignement dans le cadre d'une convention entre le Centre Marc Bloch 2015/16, fellowship USIAS 2015-17), développé en échange avec des collègues de grand renom à Poznan et Berlin, notre projet vise à comparer la forme dont les deux villes ont reçu et se sont appropriés un patrimoine urbain que ni l'une ni l'autre n'avaient recherché. Si dans le célèbre roman de Goethe, les affinités sont " électives ", dans le cas de Strasbourg et de Poznan, elles ont été imposées par l'Empire allemand. Fait insolite, c'est donc un apport étranger qui constitue un " lieu de mémoire partagé européen " (au sens donné à ce mot par l'historien germano-français Etienne François), et que notre recherche tente de cerner du point de l'histoire culturelle.

Partenaires /Intervenants :  Université de Strasbourg (Alexandre Kostka), Université de Poznan (Piotr Marciniak, Hannah Brendel), Université libre de Berlin (Christian Freigang), Centre Marc Bloch Berlin

Avec le soutien de l'Université de Strasbourg